Jim Holyoak and Matt Shane have been collaborating artistically for almost fifteen years, giving rise to often monumental graphic installations. Though their approaches may differ in many ways, the meeting of their imaginations creates atemporal universes that blur the boundaries between reality, fiction, perception, and fantasy. Within the framework of Aires Libres’ public art manifestation, these two acolytes have stormed the large windows comprising the major part of the entrance to the Beaudry metro station to create a mix between a vivarium and an aquarium. Cephalopods and fish of all types live side-by-side with marine mammals, sometimes even alongside prehistoric creatures. When night falls, the interior lighting of Beaudry metro gives new life to the detailed drawings of the windowed arch, permitting a different experience of the work. The project is a nod to the distracting and protecting functions of animal figures we affix to buildings to keep harmful spirits at bay. / Depuis près de quinze ans, Jim Holyoak et Matt Shane multiplient les collaborations artistiques, donnant lieu à des installations graphiques souvent monumentales. Bien que leurs démarches respectives se différencient à maints égards, la rencontre de leurs imaginaires crée des univers atemporels, qui brouillent les frontières entre réalité, fiction, perception et fantasme. Dans le cadre de la Manifestation d’art public Aires Libres, les deux acolytes ont pris d’assaut les grandes vitres qui composent la majeure partie de l’édicule du métro Beaudry pour en faire un mélange entre un vivarium et un aquarium. Les céphalopodes et poissons de toutes sortes cohabitent avec des mammifères marins, parfois même avec des créatures préhistoriques. À la tombée de la nuit, les dessins détaillés de cette arche vitrée reprennent vie à travers l’éclairage intérieur du métro Beaudry, donnant lieu à une expérience différente de l’œuvre. L’ensemble de l’œuvre est un clin d’œil à la fonction distrayante et protectrice des simulacres d’animaux que l’on joint à l’architecture pour éloigner les esprits maléfiques. – Aseman Sabet, Commissaire, Aires Libres 2014